Une rassemblement devant l'hôtel du département de la Drôme,contre le projet de fermeture de 7 centres de santé sexuelle,à Valence,le 14 avril 2025. LAURIE MUSCIO / PHOTOPQR/« LE DAUPHINE »/MAXPPP Les coups de rabot en matière de santé sexuelle et de vie affective se multiplient,ici et là ces derniers mois,suscitant l’inquiétude des professionnels du secteur. Si les situations sont disparates,les différents exécutifs décisionnaires (départements,régions,préfectures) invoquent le contexte d’effort budgétaire demandé par le gouvernement aux collectivités – quoi que celui-ci ait été revu à la baisse,avec un nouveau mécanisme ayant permis à certaines d’être exonérées de ponctions.
La présidente du Planning familial,Sarah Durocher,s’inquiète que la situation des finances publiques ne puisse servir de prétexte à des choix politiques : « On est en alerte,le fait qu’il y ait des coupes dans plusieurs collectivités et des baisses de subventions au Planning familial n’est pas anodin. »
Le cas de la Drôme,à majorité Les Républicains (LR),est emblématique. Ce département a,en effet,voté la fermeture de sept centres de santé sexuelle (CSS) gérés par le département,dans un territoire qui en compte dix-huit au total,et la baisse de 20 % des budgets alloués aux onze autres centres,gérés,eux,indirectement,soit par un hôpital,soit par le Planning familial.
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Le déclin de l’activité du distributeur en France a été amorti par la reprise des anciens magasins Casino. Le volet social du plan de redressement annoncé en novembre 2024 prévoyant la suppression de 2 389 postes entre dans sa phase finale.
Le tribunal administratif de Toulouse examinait, mardi 18 février, le recours sur le fond déposé par les opposants contre l’autorisation environnementale de l’autoroute 69 (A69). La décision sera rendue le 27 février, alors que l’ouvrage doit entrer en service à la fin de l’année.
La suppression de cet objectif dans le code rural avait suscité un tollé lors de l’examen à l’Assemblée nationale en mai 2024 et le cap avait alors été rattrapé in extremis. Les sénateurs, eux, l’ont effacé à une large majorité.
Dans un entretien croisé au « Monde », les nutritionnistes Serge Hercberg, qui a œuvré au système d’étiquetage Nutri-Score, et Stéphane Besançon, à la tête de l’ONG Santé Diabète, appellent à lutter plus efficacement contre les pressions des industriels de l’agroalimentaire et du médicament.