François Bayrou,à l’Assemblée nationale,à Paris,le 3 février 2025. JULIEN MUGUET POUR « LE MONDE » Du durcissement du droit du sol à Mayotte,voté à l’Assemblée nationale par une alliance du centre,de la droite et de l’extrême droite,au retour d’un débat sur l’identité nationale,la question migratoire obnubile le pouvoir. A la tête d’un gouvernement minoritaire,François Bayrou revendique un agenda de réformes qui n’éludera pas l’enjeu. « On ne va pas tout repousser » à l’élection présidentielle de 2027,assure-t-il.
Le premier ministre s’est dit prêt,vendredi 7 février,à l’ouverture d’un « débat public » sur l’identité française,« approfondi et beaucoup plus large » qu’une simple réflexion sur une réforme du droit du sol,brandie par le tandem formé par le ministre de l’intérieur,Bruno Retailleau,et le garde des sceaux,Gérald Darmanin.
« Qu’est-ce que c’est qu’être français ? Qu’est-ce que ça donne comme droits ? Qu’est-ce que ça impose comme devoirs ? Qu’est-ce que ça procure comme avantages ? Et en quoi ça vous engage à être membre d’une communauté nationale ? A quoi croit-on quand on est français ? »,s’est épanché François Bayrou,vendredi sur RMC,dans l’émission « Les Grandes Gueules »,délocalisée à Pau,la ville dont il est maire.
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Les syndicats et le patronat démarrent, jeudi 27 février, à la demande de François Bayrou, des négociations visant à amender le texte controversé. Mais le cap fixé par le premier ministre d’un rétablissement de l’équilibre financier du système est jugé trop prescriptif par certaines organisations de salariés.
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