Lors de la manifestation hebdomadaire des retraités contre les politiques d’austérité du président argentin,Javier Milei,à Buenos Aires,le 21 mai 2025. FRANCISCO LOUREIRO / REUTERS Dans un long préambule,son titre et de nombreux articles,le décret présidentiel dérégule la marine marchande nationale. Mais le changement introduit par le texte publié mercredi 21 mai s’avère bien plus large. Le gouvernement ultralibéral de Javier Milei,au pouvoir depuis décembre 2023,pose en effet une limite importante au droit de grève en Argentine dans de nombreux secteurs d’activité,dans le sillage de ses critiques répétées aux syndicats et aux grèves générales contre ses politiques d’austérité,deux en dix-huit mois de pouvoir. Selon le décret,de nombreux secteurs sont désormais considérés comme essentiels : le transport aérien,maritime et fluvial ; l’éducation ; les services sanitaires et hospitaliers ; les services douaniers et migratoires liés au commerce extérieur ; les télécommunications ; la production de gaz,de combustibles et d’énergie électrique. En cas de débrayage,ils devront assurer un service minimum de 75 %.
Par ailleurs,le texte définit une liste de secteurs sommés de préserver un niveau d’activité de 50 %. Sont notamment concernés l’industrie alimentaire ; l’activité agricole et minière ; la production de médicaments pour les hôpitaux ; le transport des personnes ; la radio et la télévision ; les activités industrielles dites « continues »,dont la sidérurgie,la production d’aluminium,l’activité chimique et cimentière ; la construction ; les services bancaires et financiers ; l’hôtellerie et la gastronomie ainsi que la production de biens ou de services « qui peuvent être concernés par des engagements à l’exportation ».
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