Julian Reichelt,ancien rédacteur en chef de « Bild » désormais aux manettes de la plateforme réactionnaire Nius,à Munich,le 9 mars 2023. ALEXANDER HASSENSTEIN/GETTY IMAGES VIA AFP/LÉA GIRARDOT « Les barbares sont parmi nous »,« le cordon sanitaire [contre l’extrême droite] étouffe les citoyens ! »,« l’idéologie de la diversité tue notre pays »,« la persécution politique est de retour ! » Sur la plateforme Nius,les titres provocateurs de Julian Reichelt se suivent et se ressemblent. Dans une obsession contre l’immigration illégale,les Verts,le mouvement féministe,l’écriture inclusive,il martèle l’idée que « la liberté d’expression a disparu ». Le site,qui agrège des articles et des chaînes YouTube,a connu un succès rapide : moins de deux ans après son lancement,à l’été 2023,il totalisait 8,8 millions de visites au mois de mars. Son format en direct « Nius live »,diffusé sur YouTube et Spotify,revendique 1 million de spectateurs par semaine. La chaîne YouTube de Julian Reichelt compte,à elle seule,500 000 abonnés.
Nius est une illustration du mouvement en cours dans le paysage médiatique allemand : les médias traditionnels sont dépassés sur leur droite par de nouvelles offres libérales et conservatrices au ton agressif décomplexé,voire masculiniste,principalement diffusées sur YouTube,les podcasts et les réseaux sociaux.
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« The Walking Dead », « Lucky Luke », « Les 4 Fantastiques »… Depuis 2020, le gouvernement espagnol déroule le tapis rouge aux équipes de films étrangères, à coups de crédits d’impôt, d’aides au secteur et de facilités administratives. Résultat : les tournages se multiplient, au profit de l’économie locale.
Le peso s’est fortement apprécié face au dollar en 2024, provoquant notamment une forte baisse du tourisme. Le gouvernement assure qu’il ne procédera pas à une dévaluation.
Des associations font remonter des refus d’inscription ou de bourses et des problèmes de transport dans les quartiers où ont éclaté les émeutes de 2024. Pointée du doigt, la province Sud, qui a vu son budget impacté par les heurts, se défend de toute discrimination.
Sans abandonner la lutte contre le cannabis, le président de la collectivité ultramarine, Moetai Brotherson, entend s’attaquer au trafic de l’« ice », une méthamphétamine consommée par de nombreux Polynésiens. Le gouvernement local affectera 2 millions d’euros chaque année à la prévention et au sevrage.