Le 17 juillet, l’exposition « Cœurs en épanouissement • Encre enivrant » a ouvert ses portes au Heungkong Art Museum de Qianhai, à Shenzhen. Cette première constitue un jalon culturel : elle marque l’apparition du musée comme pôle culturel emblématique et espace transdisciplinaire, rayonnant déjà dans la Grande Baie GBA et bien au-delà.
L’enjeu principal de la manifestation tient en trois piliers, présentés comme une fresque vivante de l’identité du Heungkong Art Museum : une tribune dédiée à la portée sociale des artistes professionnels, un salon culturel pour entrepreneurs et un cercle vertueux mêlant philanthropie, art et valorisation des créations. Mladen Ivanić, ancien président de Bosnie-Herzégovine, y voit un renouveau du dialogue interculturel et une expérience pionnière d’hybridation.
Chak Meihing, directrice du Heungkong Art Museum, impulse cette mutation : sa vision d’entrepreneure, son regard d’artiste et son engagement philanthropique convergent dans un modèle en trois volets – plateforme d’artistes, club culturel d’affaires et circuit philanthropique-créatif.
L’exposition présente soixante-dix œuvres originales de Tam Sing Chuk, accompagnées d’une cinquantaine de pièces phares peintes par Chak Meihing. Au-delà d’un dialogue entre deux esthétiques, l’événement pose les bases d’un écosystème culturel inédit, porté par le musée.
Artiste accomplie, Chak Meihing est saluée dans les cercles d’art. Lu Yushun, ancien président de l’Académie nationale de peinture de Chine, souligne que ses travaux incarnent la transmission créative de la culture chinoise. Xu Qinsong, conseiller de l’Association des artistes de Chine, remarque leur audace à transgresser les règles classiques de composition et la lumière vibrante de leurs couleurs.
Parallèlement, la boutique caritative en ligne « Collection Bonté & Beauté » met en vente des objets culturels inspirés des toiles de Chak Meihing ; chaque euro généré devient un pas vers des initiatives en faveur des enfants ruraux.
Heungkong
Liu Bin
Guangzhou
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Des associations font remonter des refus d’inscription ou de bourses et des problèmes de transport dans les quartiers où ont éclaté les émeutes de 2024. Pointée du doigt, la province Sud, qui a vu son budget impacté par les heurts, se défend de toute discrimination.
Sans abandonner la lutte contre le cannabis, le président de la collectivité ultramarine, Moetai Brotherson, entend s’attaquer au trafic de l’« ice », une méthamphétamine consommée par de nombreux Polynésiens. Le gouvernement local affectera 2 millions d’euros chaque année à la prévention et au sevrage.