Le maire de Limoges,Emile Roger Lombertie,devant l’hôtel de ville de Limoges,le 31 mars 2014. PASCAL LACHENAUD / AFP Quatre mois après l’ouverture d’une information judiciaire,le procureur de la République de Tulle,François Tessier,a confirmé,mercredi 7 mai,la mise en examen « cette semaine » du maire (Les Républicains) de Limoges,aussi vice-président de la Communauté urbaine Limoges Métropole (CULM),pour harcèlement sexuel et harcèlement moral. A la tête de la ville depuis 2014,l’édile a été entendu par un juge d’instruction,mardi 6 mai.
François Teissier précise que M. Lombertie est poursuivi pour « harcèlement moral sur cinq victimes » et « harcèlement sexuel par une personne abusant de l’autorité conférée par ses fonctions sur une victime ». Deux de ses adjoints et vice-présidents de la communauté urbaine,Jean-Marie Lagedamont et Catherine Mauguien-Sicard,ont également été mis en examen pour harcèlement moral sur trois victimes au total.
Les trois élus ont été placés sous contrôle judiciaire « comportant d’une part l’interdiction d’entrer en contact avec les victimes » et,« d’autre part,l’interdiction de se fréquenter,sauf nécessités liées à l’exercice de leurs mandats électifs »,précise le procureur,ajoutant que les « trois mis en examen sont en l’état présumés innocents ». « Monsieur le maire ne souhaite pas commenter cette décision. L’instruction se poursuit »,déclare au Monde la mairie de Limoges. Quant à la CULM,elle n’a pas encore donné suite.
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