Dans une école primaire,à Colomiers (Haute-Garonne),en mars 2025. MATTHIEU RONDEL/AFP Le ton est donné dès le titre : « L’enseignement primaire. Une organisation en décalage avec les besoins de l’élève ». Le premier rapport de la Cour des comptes consacré à l’école primaire,publié mardi 20 mai,dresse un constat sévère sur le premier palier de la scolarité,pourtant fondamental dans le parcours des élèves. « Confrontée à de nombreux défis,l’école du premier degré doit,aujourd’hui,évoluer impérativement dans son organisation et son fonctionnement »,préviennent les magistrats financiers,étrillant un « système éducatif en situation d’échec ».
Alors que les réformes se succèdent depuis les années 1990 et que le premier degré est érigé en priorité par le président de la République,Emmanuel Macron,depuis son élection en 2017,« les résultats obtenus restent très décevants,ne permettant [pas] de remplir les objectifs ambitieux fixés à cette politique,notamment en matière d’égalité des chances ou de mixité sociale »,tance le rapport. Une situation « paradoxale »,alors que les moyens dévolus au primaire et à ses 6,3 millions d’élèves sont en hausse depuis 2012 malgré la baisse des effectifs scolaires. La France dépense cependant moins que les autres pays comparables pour ses écoles maternelles et élémentaires. Les magistrats financiers notent toutefois que cette dépense publique annuelle de 55 milliards d’euros est « mal évaluée ».
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