Un collectionneur présente l’une de ses cartes Pokémon,au Danemark,le 25 novembre 2022. IDA MARIE ODGAARD / AFP Pikachu n’était pas là,mais l’ambiance était électrique devant l’hypermarché Auchan de Bagnolet (Seine-Saint-Denis),vendredi 7 février. Près de 300 personnes attendaient,une heure avant l’ouverture du magasin,la mise en vente des coffrets « Dresseur d’élite - Evolutions prismatiques » des cartes à jouer Pokémon,très recherchées par les collectionneurs.
Les derniers arrivés regardent à travers les grilles du magasin pour jauger leur chance d’acquérir le précieux sésame. Des grimaces dubitatives parcourent leurs visages : il n’y en aura pas pour tout le monde. Deux adolescents abandonnent. « J’ai tellement le démon »,peste l’un d’eux,les mains dans les poches,le regard vers le sol. « Franchement,ça m’énerve d’être là,soupire un amateur venu du quartier parisien de Belleville. Mais si on veut réussir à mettre la main sur ces cartes,on n’a pas le choix. » Les premiers dans la file sont arrivés à 5 heures du matin.
Une demi-heure avant l’ouverture des grilles,un responsable du magasin annonce que la vente sera limitée : « Il n’y en aura qu’un par personne »,clame-t-il,alors que les agents de sécurité organisent la file d’attente. « Pas de bagarre,pas d’embrouille,pas de problème,sinon on ferme pour tout le monde ! » Les grilles se lèvent à 8 h 30. Un homme âgé stoppe son chariot ; il semble sidéré par la cohue. A 8 h 55,la cinquantaine de coffrets disponibles est vendue,dans le calme.
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