Un « gilet jaune » tient un cahier de doléances,à Cagnes-sur-Mer (Alpes-Maritimes),le 20 décembre 2018. VALERY HACHE/AFP Pouvoir d’achat,quête de considération démocratique,de justice territoriale et fiscale,accès aux services publics… Cela fait six ans que ces pages ont été noircies des revendications de milliers de Français. Mercredi 30 avril,par arrêté au Journal officiel,le gouvernement a décrété l’ouverture à tous les citoyens des archives des cahiers de doléances rédigés lors de la crise des « gilets jaunes »,accédant à une demande portée de longue date par des collectifs citoyens,des élus et des universitaires à travers le pays.
Levant plusieurs barrières administratives,l’arrêté pris par le premier ministre,François Bayrou,et la ministre de la culture,Rachida Dati,précise que les écrits produits lors de ce débat « peuvent être librement communiqués ». Cela concerne « les cahiers citoyens,dits aussi “cahiers de doléances”,les contributions individuelles ou collectives,les questionnaires remplis auprès des stands de proximité,et les comptes rendus de réunions d’initiative locale ». Le ministère de la culture a par ailleurs précisé que cela signifiait de pouvoir « consulter sur place ou obtenir une copie de ces documents,dont les originaux sont conservés aux archives départementales et une version numérique aux Archives nationales ».
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