Une vue de Limoges,en 2010. LEO LEIBOVICI/CC BY 2.0 Pour une métropole dont le centre-ville compte près de 130 000 habitants,les prix de l’immobilier restent modiques à Limoges. Le budget à prévoir pour une acquisition se situe au-dessous de 2 000 euros par mètre carré,généralement autour de 1 500 euros. Les ventes de maisons et d’appartements se font essentiellement à des Limougeauds ou à des personnes des communes alentour,en dépit de la présence d’entreprises de la porcelaine de réputation mondiale et du siège social de Legrand,spécialiste mondial des infrastructures électriques.
Après deux années difficiles,les agents immobiliers témoignent d’un frémissement du marché,mais une partie des biens peine à trouver preneur. « Les maisons et les appartements des années 1970-1980 se vendent très difficilement,ou alors avec un rabais important »,précise Stéphanie Chissadon,agent commercial pour le réseau Optimhome. C’est autant la mauvaise note du diagnostic de performance énergétique qu’une esthétique passée de mode qui freinent les ventes,selon Mme Chissadon.
Certains immeubles de cette période ont été conçus sans ascenseur,ce qui pose également problème. En outre,« les copropriétés n’ont pas toujours réalisé les travaux d’isolation et d’entretien nécessaires et les charges ont explosé ce qui accentue les difficultés lors de la vente »,complète Catherine Mauguien-Sicard,adjointe au maire de Limoges chargée de la rénovation urbaine et de l’habitat. La ville a d’ailleurs mis en place une obligation de ravalement de façades dans certains quartiers,comme autour des halles Carnot et de la place de la République,ce qui permet d’inciter les copropriétés à entamer des travaux.
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