Une école primaire à Abidjan,en septembre 2024. ISSOUF SANOGO / AFP S’acquitter de ses créances sans délaisser les investissements dans les infrastructures : un défi auquel nombre de pays en développement sont confrontés. Pour leur offrir un peu de marge,la Banque mondiale a annoncé fin avril,lors de ses traditionnelles réunions de printemps,son souhait de généraliser l’échange « dette contre développement ». Le principe : alléger les conditions de remboursement d’un Etat afin qu’il réinvestisse une partie des économies réalisées dans un secteur clé.
Cette formule a été inaugurée en Côte d’Ivoire en décembre 2024,à condition que les ressources dégagées soient investies dans des infrastructures scolaires. « Nous sommes fiers que la Côte d’Ivoire ait été le premier pays à mettre en œuvre ce mécanisme »,indique le cabinet de Mariatou Koné,la ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation,auprès du Monde : « Cela montre que la Côte d’Ivoire applique les principes de bonne gouvernance. »
Concrètement,Abidjan a pu bénéficier d’un prêt de 400 millions d’euros à des conditions particulièrement avantageuses. « La Banque mondiale a joué un rôle de garant,rassurant ainsi le prêteur,en l’occurrence une banque commerciale »,souligne Carl Grekou,économiste au Centre d’études prospectives et d’informations internationales (Cepii). Les fonds ont ensuite servi à racheter une partie plus coûteuse de la dette actuelle du pays. « En remboursant par anticipation son ancien prêt,la Côte d’Ivoire allège son service de la dette,soit les intérêts et le capital dus,explique l’expert. En effet,le pays profite ainsi d’un taux d’intérêt plus bas,d’un remboursement étalé sur une durée plus longue et d’un délai avant de commencer à payer. »
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