Le président de l’Union des entreprises de proximité Michel Picon (à droite),à Bercy,à Paris,le 14 avril 2025. THOMAS SAMSON / AFP Gagner plus en étant moins taxé sur son travail. C’est le sens de la proposition-choc dévoilée,mardi 6 mai lors d’une conférence de presse,par l’Union des entreprises de proximité (U2P),qui représente les artisans,les commerçants et les professions libérales.
Pour Michel Picon,le président de l’organisation patronale,il est possible de restituer 116 milliards d’euros par an à l’ensemble des personnes en activité – soit environ 28 millions de femmes et d’hommes –,quel que soit leur statut (salariés du privé,agents du public,indépendants,employeurs…). Un « big bang populaire » qui implique de supprimer certains prélèvements obligatoires,entraînant de gros changements dans le financement de notre modèle de protection sociale.
Les idées présentées mardi s’inspirent très largement du livre d’Antoine Foucher Sortir du travail qui ne paie plus (L’Aube,2024). Dans cet ouvrage,le président de la société de conseils Quintet et ex-directeur du cabinet de Muriel Pénicaud,lorsque celle-ci était ministre du travail (mai 2017-juillet 2020),montre que la rémunération des individus exerçant une profession progresse à un rythme de plus en plus lent depuis plusieurs années.
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Le déclin de l’activité du distributeur en France a été amorti par la reprise des anciens magasins Casino. Le volet social du plan de redressement annoncé en novembre 2024 prévoyant la suppression de 2 389 postes entre dans sa phase finale.
Le tribunal administratif de Toulouse examinait, mardi 18 février, le recours sur le fond déposé par les opposants contre l’autorisation environnementale de l’autoroute 69 (A69). La décision sera rendue le 27 février, alors que l’ouvrage doit entrer en service à la fin de l’année.
La suppression de cet objectif dans le code rural avait suscité un tollé lors de l’examen à l’Assemblée nationale en mai 2024 et le cap avait alors été rattrapé in extremis. Les sénateurs, eux, l’ont effacé à une large majorité.
Dans un entretien croisé au « Monde », les nutritionnistes Serge Hercberg, qui a œuvré au système d’étiquetage Nutri-Score, et Stéphane Besançon, à la tête de l’ONG Santé Diabète, appellent à lutter plus efficacement contre les pressions des industriels de l’agroalimentaire et du médicament.