Les députés Violette Spillebout (Renaissance) et Paul Vannier (La France insoumise),corapporteurs de la commission d’enquête sur les violences en milieu scolaire,à Paris,le 26 mars 2025. XOSE BOUZAS/HANS LUCAS VIA AFP Est-ce une audition comme une autre ? Alors que,depuis deux mois,Paul Vannier (La France insoumise,Val-d’Oise) et Violette Spillebout (Renaissance,Nord) travaillent dans une bonne entente remarquée,les deux corapporteurs de la commission d’enquête parlementaire sur les violences à l’école n’apportent pas la même réponse à cette question sur leur face-à-face avec François Bayrou,mercredi 14 mai. Le député « insoumis » affiche une certaine décontraction et attend « un moment de vérité »,puisque le premier ministre sera sous serment. La représentante du bloc central se montre plus prudente : « Il ne s’agit pas de faire un procès à la place des juges ni de rechercher des responsabilités individuelles mais de dégager des responsabilités collectives »,affirme la parlementaire macroniste.
Depuis l’explosion,en février,de ce que toute la presse appelle désormais l’affaire de Bétharram(Pyrénées-Atlantiques),le duo Vannier-Spillebout est le couple le plus médiatique de l’Assemblée nationale. Une association curieuse entre le moine-soldat de Jean-Luc Mélenchon,qui semble décidé à faire tomber le premier ministre,et la centriste plus posée,mais vue comme le vilain petit canard d’un bloc gouvernemental rejetant en masse les frasques de La France insoumise.
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