Le ministre de l’intérieur,Bruno Retailleau,présente les nouvelles orientations en matière de naturalisation,à la préfecture de Créteil,le 5 mai 2025. THIBAUD MORITZ/AFP Lutte contre le « désordre migratoire ». Acte III. Scène I. Après la circulaire resserrant le pilotage des préfectures,celle refermant les possibilités de régularisation,le ministre de l’intérieur Bruno Retailleau poursuit la mise en scène de sa ligne dure en s’attaquant,dans une nouvelle circulaire du 2 mai,dévoilée lundi 5 mai,aux naturalisations. « J’assume de durcir les critères »,a déclaré le ministre lors d’un déplacement à la préfecture de Créteil,allant même jusqu’à revendiquer une « rupture ».
En 2024,près de 67 000 personnes ont acquis la nationalité par des procédures gérées par le ministère de l’intérieur,c’est-à-dire par décret ou déclaration (hors acquisitions par le droit du sol,qui relève du ministère de la justice). Concrètement,le texte diffusé aux préfets leur enjoint d’examiner les demandes de naturalisation en durcissant leur grille de lecture au regard de trois sujets : l’assimilation,l’exercice d’un travail et le respect des lois.
Aujourd’hui,pour déposer une demande de naturalisation,il faut principalement résider régulièrement en France depuis au moins cinq ans,ne pas avoir été condamné à plus de six mois de prison sans sursis,être inséré professionnellement et avoir un niveau B1 en français.
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Alors qu’il s’apprête à publier ses premiers résultats annuels, celui qui est devenu PDG à l’été 2024 veut faire de son groupe, né il y a trois cent soixante ans, le champion mondial des matériaux de construction bas carbone.
Les syndicats et le patronat démarrent, jeudi 27 février, à la demande de François Bayrou, des négociations visant à amender le texte controversé. Mais le cap fixé par le premier ministre d’un rétablissement de l’équilibre financier du système est jugé trop prescriptif par certaines organisations de salariés.
Le jeune homme est mort dans la ZAD du barrage de Sivens, dans le Tarn, après le jet d’une grenade, en 2014. La Cour européenne des droits de l’homme estime que le gouvernement a failli à ses obligations de maintien de l’ordre
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