Le président du Rassemblement national,Jordan Bardella,à Narbonne (Aude),le 1ᵉʳ mai 2025. OLIVIER MONGE/MYOP POUR « LE MONDE » « Un aveu de renoncement »,« un tournant anthropologique majeur »,« protéger la vie »… La tribune n’est pas signée d’un militant contre l’euthanasie,mais bien de Jordan Bardella,le président du Rassemblement national (RN). Dimanche 4 mai,le dauphin de Marine Le Pen publiait dans Le Journal du dimanche (JDD) un long texte pour s’opposer au volet sur l’aide à mourir de la proposition de loi sur la fin de vie,qui sera examinée en séance publique à l’Assemblée nationale à partir du 12 mai.
« Une société qui n’a plus les moyens d’accompagner la vie jusqu’à son terme ne se grandit pas en légalisant la mort comme solution par défaut »,écrit Jordan Bardella dans ce texte intitulé « Le véritable progrès,c’est le soin,pas la mort ». Le député européen y développe ses arguments en réclamant « des moyens » pour les soins palliatifs plutôt que d’« abréger la vie »,et dresse un constat alarmiste de la situation aux Pays-Bas,un des pays à législation la plus permissive sur le sujet. « Ce que nous normalisons aujourd’hui au nom de la liberté,nous le verrons demain se retourner contre les plus vulnérables »,affirme-t-il encore,alimentant les fantasmes sur une dérive eugéniste induite par le texte.
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Alors qu’il s’apprête à publier ses premiers résultats annuels, celui qui est devenu PDG à l’été 2024 veut faire de son groupe, né il y a trois cent soixante ans, le champion mondial des matériaux de construction bas carbone.
Les syndicats et le patronat démarrent, jeudi 27 février, à la demande de François Bayrou, des négociations visant à amender le texte controversé. Mais le cap fixé par le premier ministre d’un rétablissement de l’équilibre financier du système est jugé trop prescriptif par certaines organisations de salariés.
Le jeune homme est mort dans la ZAD du barrage de Sivens, dans le Tarn, après le jet d’une grenade, en 2014. La Cour européenne des droits de l’homme estime que le gouvernement a failli à ses obligations de maintien de l’ordre
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