Le site de l’usine Perrier à Vergèze (Gard),le 7 février 2025. SYLVAIN THOMAS / AFP Conseillers municipaux,communautaires,départementaux,députés,sénateurs,les élus du Gard ont été convoqués,mercredi 7 mai,par le préfet Jérôme Bonet pour une réunion ou visioconférence en début d’après-midi. Tous attendaient la décision concernant l’avenir de la plus célèbre des marques d’eau gazeuse française,propriété de Nestlé Waters,avec inquiétude. Et pour cause,il devait se prononcer sur la poursuite de l’exploitation de la source d’eau pétillante dans l’usine de Vergèze. Située à 20 kilomètres de Nîmes,elle fait vivre un millier d’emplois directs,et quelques centaines d’autres indirects.
Pendant deux heures,le représentant de l’État a détaillé ses réflexions et ses choix. Il a annoncé mettre en demeure l’industriel de retirer,dans les deux mois,le système de microfiltration à 0,2 micron (système illégal mis en place en 2023). Concernant le renouvellement de l’autorisation d’exploiter les forages de la source Perrier,point le plus attendu par les Gardois,le préfet a annoncé qu’il se positionnera le 7 août.
Ce sursis pour Nestlé Waters a suscité un certain soulagement du côté des politiques locaux. A commencer par le sénateur (LR) Laurent Burgoa,par ailleurs président de la commission d’enquête du Sénat sur les eaux en bouteille. « Cette décision est responsable et sage. Elle met le groupe industriel Nestlé devant ses responsabilités pour continuer à produire en toute légalité l’eau pétillante tout en interdisant la microfiltration à 0,2 micron. »
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Le jeune homme est mort dans la ZAD du barrage de Sivens, dans le Tarn, après le jet d’une grenade, en 2014. La Cour européenne des droits de l’homme estime que le gouvernement a failli à ses obligations de maintien de l’ordre
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