Des membres de la police scientifique inspectent des voitures incendiées sur le parking de la prison de Tarascon (Bouches-du-Rhône),le 16 avril 2025. MANON CRUZ / REUTERS La découverte,à la mi-avril,de véhicules de surveillants pénitentiaires incendiés et de prisons ciblées par des tirs,avec comme signature d’énigmatiques tags « DDPF » (« défense des droits des prisonniers français »),avait un temps laissé entrevoir le scénario d’une action liée à l’ultragauche,voire à une intervention étrangère.
Après deux semaines d’enquête et une trentaine d’interpellations,l’ombre planant derrière ces attaques violentes et coordonnées est une menace bien plus familière : celle du crime organisé et,plus précisément,des narcotrafiquants.
Les attaques de ces dernières semaines sont décrites comme correspondant au mode opératoire habituel de recrutement et d’exécution des tâches par la criminalité organisée. Si le sigle « DDPF » a d’abord interloqué les enquêteurs,la méthode employée pour commettre ces actes d’intimidation ramène aux « coups de pression » régulièrement commandités par les narcotrafiquants à de jeunes exécutants,peu expérimentés,rétribués quelques centaines ou quelques milliers d’euros pour fournir un service. De fait,plusieurs « charbonneurs »,habituellement employés sur les points de « deal »,semblent avoir été impliqués dans les récentes attaques visant les prisons.
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Interpellés lundi 24 février dans la soirée, deux physiciens, âgés de 48 et 59 ans, avaient jeté trois bouteilles d’azote. Ils ont été condamnés, jeudi, pour « tentative de dégradation par un moyen dangereux » et « fabrication d’engins explosifs ».
Pour parvenir à relocaliser l’essentiel de sa production, la maison d’horlogerie alsacienne a investi 250 000 euros afin de moderniser son atelier et a augmenté fortement ses prix de vente.
Régulièrement, des postulants à l’ENM se voient éconduits par le ministère de la justice alors qu’ils ont réussi le concours. Souvent pour des faits anciens et peu graves, sans que l’administration n’ait à rendre compte de ses critères de sélection.
Le vice-président J. D. Vance a mis en garde contre une « réglementation excessive » de l’IA, notamment dans l’Union européenne. En réponse, Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen ont plaidé pour une « troisième voie », tout en vantant leurs investissements dans le secteur.