Constat pour le moins paradoxal,le nombre de touristes qui envahissent la planète est revenu à son niveau d’avant-Covid-19 (avec 1,4 milliard de voyageurs en 2024,selon l’Organisation mondiale du tourisme),mais en France le marché des guides touristiques reste à la peine et n’a pas,loin s’en faut,retrouvé son ampleur de 2019.
Selon Philippe Orain,directeur éditorial des Guides Michelin Voyage & Cultures,« le chiffre d’affaires en France des guides touristiques est comparable à celui des livres de cuisine ; il s’est établi,selon l’institut GfK,à 95 millions d’euros en 2024 (– 3 %),ce qui représente près de 5 millions d’exemplaires vendus (– 6 % par rapport en 2023) ». Or,ce marché s’érodait déjà doucement avant la pandémie.
Les touristes préfèrent-ils désormais consulter leur téléphone pour trouver des informations plutôt que d’emporter dans leur sac un guide qu’ils jugeraient trop lourd ou encombrant ? Sans doute. « Il faut faire un distinguo entre les touristes qui obéissent à un mode de consommation très standardisé et les voyageurs qui se documentent avant de partir et lisent toujours des guides »,assure Philippe Orain. Autrement dit,d’une part,les utilisateurs des réseaux sociaux,voire de l’intelligence artificielle (IA) – qui préparent leur voyage en questionnant des outils comme ChatGPT – et,d’autre part,les adeptes des ouvrages traditionnels. En papier presque exclusivement,puisque les ventes des guides en version électronique restent,selon lui,à des niveaux insignifiants.
Il vous reste 58.84% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
Interpellés lundi 24 février dans la soirée, deux physiciens, âgés de 48 et 59 ans, avaient jeté trois bouteilles d’azote. Ils ont été condamnés, jeudi, pour « tentative de dégradation par un moyen dangereux » et « fabrication d’engins explosifs ».
Pour parvenir à relocaliser l’essentiel de sa production, la maison d’horlogerie alsacienne a investi 250 000 euros afin de moderniser son atelier et a augmenté fortement ses prix de vente.
Régulièrement, des postulants à l’ENM se voient éconduits par le ministère de la justice alors qu’ils ont réussi le concours. Souvent pour des faits anciens et peu graves, sans que l’administration n’ait à rendre compte de ses critères de sélection.
Le vice-président J. D. Vance a mis en garde contre une « réglementation excessive » de l’IA, notamment dans l’Union européenne. En réponse, Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen ont plaidé pour une « troisième voie », tout en vantant leurs investissements dans le secteur.