Des gendarmes mobiles lors d’un exercice au centre national d’entraînement des forces de gendarmerie à Saint-Astier (Dordogne),le 9 avril 2025. FABRICE HEBERT/COLLECTIF DR L’explosion d’un énorme pétard artisanal ne fait pas ciller les gendarmes mobiles caparaçonnés,disposés à l’angle de la place de la République et de la rue du Temple,dans le 3e arrondissement de Paris. Sous leurs casques,un dispositif acoustique de dernière génération a isolé leurs tympans en une milliseconde au moment de la déflagration. Sur les ondes,un drone équipé d’un système de comptage de la foule par intelligence artificielle (IA) annonce d’une voix synthétique : « Volume des éléments hostiles,56. »
En quelques « plop » assourdis,les lance-grenades saturent la zone d’un gaz incolore et inodore,dépourvu de tout agent irritant,mais qui persuade le cerveau du contraire. Titubant,trois émeutiers sont atteints par des tirs de billes remplies d’ADN synthétique appliqués par un drone tactique. Invisible à l’œil nu,ce produit marquant codé sera révélé sur leurs vêtements deux jours plus tard par les lampes à ultraviolets d’enquêteurs spécialisés.
Ces événements n’ont jamais eu lieu,mais ils dessinent peut-être les contours des futures opérations de rétablissement de l’ordre,entre innovation scientifique et technique de contrôle des foules aux accents orwelliens.
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Interpellés lundi 24 février dans la soirée, deux physiciens, âgés de 48 et 59 ans, avaient jeté trois bouteilles d’azote. Ils ont été condamnés, jeudi, pour « tentative de dégradation par un moyen dangereux » et « fabrication d’engins explosifs ».
Pour parvenir à relocaliser l’essentiel de sa production, la maison d’horlogerie alsacienne a investi 250 000 euros afin de moderniser son atelier et a augmenté fortement ses prix de vente.
Régulièrement, des postulants à l’ENM se voient éconduits par le ministère de la justice alors qu’ils ont réussi le concours. Souvent pour des faits anciens et peu graves, sans que l’administration n’ait à rendre compte de ses critères de sélection.
Le vice-président J. D. Vance a mis en garde contre une « réglementation excessive » de l’IA, notamment dans l’Union européenne. En réponse, Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen ont plaidé pour une « troisième voie », tout en vantant leurs investissements dans le secteur.