Kamel Daoud,lauréat du prix Goncourt,récompensé pour son roman « Houris »,au restaurant Drouant,à Paris,le 4 novembre 2024. JULIEN DE ROSA/AFP Le risque de condamnation de Kamel Daoud,accusé par Saâda Arbane d’avoir porté atteinte à sa vie privée dans son roman Houris,est-il sérieux ? Le vainqueur du prix Goncourt 2024 et son éditeur Gallimard sont visés par une assignation devant le tribunal judiciaire de Paris,à la requête de cette Algérienne de 31 ans,ex-patiente d’Aïcha Dahdouh,l’épouse psychiatre de l’écrivain. Une première audience de procédure,non publique,est prévue mercredi 7 mai,qui lancera le débat judiciaire. Si le droit français est réputé très protecteur de la liberté de création,dont le principe a été réaffirmé par une loi de 2016,la possibilité d’une sanction judiciaire existe. De telles décisions ne sont pas rares.
Maîtresse de conférences en langue et littérature française à Sorbonne Université et spécialiste de cette question,Anna Arzoumanov a recensé 28 affaires judiciaires similaires,portant sur des accusations d’atteinte à la vie privée – protégée par l’article 9 du code civil – ou à l’image,entre 1999 et 2019. Pour 13 d’entre elles,soit près de la moitié,des condamnations ont été prononcées,avec des dommages et intérêts d’une moyenne de 18 000 euros. Des cas que la chercheuse étudie dans un ouvrage publié en 2022,La Création artistique et littéraire en procès (Classiques Garnier).
Il vous reste 73.46% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
La montée des eaux et les canicules posent déjà des problèmes aux aéroports, et le réchauffement aggrave le risque de turbulences dans l’Atlantique Nord.
Pour l’instant, la recharge ne pèse pas sur le réseau , mais si la voiture électrique se développe fortement la France devra augmenter sa production.
La communauté éducative parisienne a manifesté, mardi, contre les fermetures de classe, la perte de postes de professeurs mais aussi contre la remise en cause d’une exception nationale concernant les directeurs, que souhaite annuler le rectorat. Depuis une convention de 1982, ils n’ont pas en charge l’enseignement auprès d’une classe.
A l’audience, mardi, l’enquêtrice de personnalité a été entendue sur le parcours de ce Tunisien de 25 ans qui, depuis son interpellation, le 29 octobre 2020, affirme ne se souvenir de rien. Mais un psychiatre et un neurologue ont évoqué un « système de défense », une simulation de troubles « pour se disculper des faits qui lui sont reprochés ».