LETTRE DE ZURICH
Un ouvrier utilisant une souffleuse de feuilles dans un parc de Stuttgart (Allemagne),le 14 novembre 2023. BERND WEISSBROD / DPA PICTURE-ALLIANCE VIA AFP Cela fait un certain temps déjà qu’elles ont remplacé un peu partout cet outil millénaire,le balai. Les souffleuses de feuilles (ou souffleurs de feuilles,le genre de l’objet n’est pas encore clairement établi dans la langue de Voltaire) sont partout. Le plus souvent sous vos fenêtres ouvertes,par une journée ensoleillée,et de préférence quand il y a peu de feuilles à souffler,afin que la nuisance soit complète. Si la machine est bruyante – de 89 à 106 décibels selon diverses études – elle est aussi polluante : gaz d’échappement,monoxyde de carbone et particules fines. Il convient,enfin,de mentionner sa participation à l’effort collectif de réchauffement de la planète,puisqu’elle émet du CO2. Avec un tel palmarès,pas étonnant que la chose provoque quelques irritations.
A Zurich,le Parlement de la ville a récemment prohibé l’utilisation de ces engins,sauf s’ils sont électriques (les modèles sont encore rares et l’autonomie réduite) et utilisés exclusivement en automne – c’est-à-dire la saison pendant laquelle les feuilles tombent des arbres. Un truisme ? Sans aucun doute,mais il n’est pas fortuit.
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La montée des eaux et les canicules posent déjà des problèmes aux aéroports, et le réchauffement aggrave le risque de turbulences dans l’Atlantique Nord.
Pour l’instant, la recharge ne pèse pas sur le réseau , mais si la voiture électrique se développe fortement la France devra augmenter sa production.
La communauté éducative parisienne a manifesté, mardi, contre les fermetures de classe, la perte de postes de professeurs mais aussi contre la remise en cause d’une exception nationale concernant les directeurs, que souhaite annuler le rectorat. Depuis une convention de 1982, ils n’ont pas en charge l’enseignement auprès d’une classe.
A l’audience, mardi, l’enquêtrice de personnalité a été entendue sur le parcours de ce Tunisien de 25 ans qui, depuis son interpellation, le 29 octobre 2020, affirme ne se souvenir de rien. Mais un psychiatre et un neurologue ont évoqué un « système de défense », une simulation de troubles « pour se disculper des faits qui lui sont reprochés ».