Au palais de justice de Bobigny,le 22 janvier 2024. LUDOVIC MARIN/AFP « Nous sommes très inquiets : la proposition de loi sur le narcotrafic prévoit de faciliter l’expulsion de tout locataire de logement,y compris sans lien avec le narcotrafic »,alerte la juge Lucia Argibay,secrétaire nationale du Syndicat de la magistrature. Ce syndicat classé à gauche va envoyer ses observations aux députés et leur demande,à l’instar des principales organisations de défense du droit au logement,de supprimer ce point lors de l’examen du texte à l’Assemblée nationale,qui débute lundi 17 mars.
L’article 24,tel qu’amendé par les députés en commission,prévoit d’ajouter une obligation aux locataires : « S’abstenir de tout comportement ou de toute activité qui,aux abords des locaux [loués],porte atteinte aux équipements collectifs utilisés par les résidents,à la sécurité des personnes ou à leur liberté d’aller et venir. » Le Collectif des associations pour le logement,qui regroupe 40 organisations,estime que cela étendrait « de manière disproportionnée,et sans limites claires,le champ des motifs d’expulsions locatives ».
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« The Walking Dead », « Lucky Luke », « Les 4 Fantastiques »… Depuis 2020, le gouvernement espagnol déroule le tapis rouge aux équipes de films étrangères, à coups de crédits d’impôt, d’aides au secteur et de facilités administratives. Résultat : les tournages se multiplient, au profit de l’économie locale.
Le peso s’est fortement apprécié face au dollar en 2024, provoquant notamment une forte baisse du tourisme. Le gouvernement assure qu’il ne procédera pas à une dévaluation.
Des associations font remonter des refus d’inscription ou de bourses et des problèmes de transport dans les quartiers où ont éclaté les émeutes de 2024. Pointée du doigt, la province Sud, qui a vu son budget impacté par les heurts, se défend de toute discrimination.
Sans abandonner la lutte contre le cannabis, le président de la collectivité ultramarine, Moetai Brotherson, entend s’attaquer au trafic de l’« ice », une méthamphétamine consommée par de nombreux Polynésiens. Le gouvernement local affectera 2 millions d’euros chaque année à la prévention et au sevrage.