SÉVERIN MILLET Sur le corps de la jeune femme de 20 ans,un tatouage en lettres noires majuscules se détache des autres. Wendy (un prénom d’emprunt) explique aux enquêteurs porter le sceau de son proxénète,comme un paquet de cocaïne porte celui de son cartel. Inscrit « de force » en bas de son dos : « Cartel drogua 81 ». « C’est comme ça qu’il appelle son business,précise-t-elle. Soit “cartel drogua 81”,soit “cartel puta 81”,selon qu’il bosse sur le stup ou avec le proxénétisme. » Deux canaux Telegram,pour deux trafics parallèles,dans le Tarn.
Le 13 octobre 2023,Wendy raconte ses addictions à une policière d’Albi,lors de son audition,et comment son compagnon de l’époque « a commencé à [lui] organiser des “rendez-vous” pour pouvoir payer [leur] consommation ». Elle précise : « J’étais à peu près d’accord. » Et puis plus tellement. Elle passe ensuite dans les mains de son dealeur,avant qu’il soit incarcéré pour une affaire de stups. Ce qui ne change pas grand-chose pour Wendy,puisqu’« il continue de tout gérer de sa cellule ».
Elle est « installée » dans un studio insalubre sans sanitaires ni accès à l’eau potable. Surveillée par ses « hommes de main »,privée de sommeil et de nourriture,elle assure entre une et vingt passes par jour,pour rapporter entre 100 et 2 000 euros. Elle finit par ne toucher presque rien d’autre que la cocaïne qu’on la pousse désormais à prendre pour dormir moins et être plus « active ». Elle et d’autres auraient accepté de se faire tatouer contre 150 euros ou 1 gramme de cocaïne,et le petit trafiquant en aurait posté des photos pour faire sa « pub » sur son réseau social.
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