Dans un couloir de l’unité Covid-19 de l’hôpital de la Timone,à Marseille,le 5 janvier 2022. NICOLAS TUCAT / AFP A chaque fois qu’elles referment la porte d’une chambre derrière elles,Ludivine Gougne et Cathy Martinez,infirmières,se laissent une ou deux secondes avant de « débriefer ». « Est-ce qu’elle a vraiment compris ce que lui ont dit les médecins ? Que si elle veut faire venir les enfants,c’est maintenant ? »,interroge la première. « Est-ce qu’elle peut seulement l’entendre ? »,questionne la seconde.
« Elle »,c’est l’épouse du patient de la chambre 1011 du service d’oncologie digestive,à l’hôpital de la Timone (Assistance publique-Hôpitaux de Marseille,AP-HM),dont la situation s’altère de jour en jour. Le quadragénaire est en train de perdre l’ouïe,la vue,sa lucidité… Une probable méningite carcinomateuse,liée au cancer en phase terminale dont il est atteint,n’est pas encore diagnostiquée : le père de famille doit subir une ponction,ce 17 mars,pour le confirmer. Mais l’équipe n’a guère de doutes sur la dégradation de son état,qui s’accélère.
Sauf que,chez sa femme,ce nouvel examen médical a fait renaître l’espoir : « Pouvons-nous en savoir plus sur les traitements ?,demande-t-elle. Pour nous,c’est le plus important. Avec les antidouleurs,s’il continue à en prendre autant,est-ce qu’il ne risque pas de devenir dépendant ? » Pendant l’échange,le patient appuie à deux reprises sur la pompe à morphine,dont Cathy Martinez vérifie le réglage. « Avec de telles doses,même s’il en prend régulièrement,il n’y a pas de risques »,rapporte-t-elle. « L’objectif est de le soulager,de s’adapter à sa douleur »,renchérit Ludivine Gougne,en insistant sur le possessif.
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