Lors des travaux de nuit avec le « train-usine » de SNCF Réseau,dans la Nièvre,le 16 avril 2025. Ce chantier concerne le renouvellement complet des voies ferrées sur la ligne Paris-Clermont. ANTONIN LAINÉ/DIVERGENCE POUR « LE MONDE » Le temps de la politique n’est pas celui des grandes infrastructures de transports. Le ministre des transports de l’éphémère gouvernement Barnier,François Durovray,en faisait le constat devant les députés en octobre 2024. Les politiques de transports,expliquait-il,nécessitent « une trajectoire pluriannuelle de financement » alors que l’Etat navigue à vue sur les questions budgétaires. L’urgence est d’autant plus prégnante que « le modèle actuel de financement des mobilités sera bientôt obsolète »,avec le tarissement attendu des recettes de la fiscalité sur les carburants,en raison de la montée en puissance des voitures électriques et hybrides.
M. Durovray avait alors annoncé la tenue,début 2025,d’une grande « réflexion prospective » sur le financement à long terme des infrastructures de transports. On sait ce qu’il advint de son gouvernement qui chuta,justement,sur la question budgétaire. Après plusieurs mois d’atermoiements et de flou,son successeur,Philippe Tabarot,a remis l’ouvrage sur le métier et doit lancer,lundi 5 mai,à Marseille,aux côtés du premier ministre,François Bayrou,ladite conférence,intitulée « Ambition France Transports ».
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« The Walking Dead », « Lucky Luke », « Les 4 Fantastiques »… Depuis 2020, le gouvernement espagnol déroule le tapis rouge aux équipes de films étrangères, à coups de crédits d’impôt, d’aides au secteur et de facilités administratives. Résultat : les tournages se multiplient, au profit de l’économie locale.
Le peso s’est fortement apprécié face au dollar en 2024, provoquant notamment une forte baisse du tourisme. Le gouvernement assure qu’il ne procédera pas à une dévaluation.
Des associations font remonter des refus d’inscription ou de bourses et des problèmes de transport dans les quartiers où ont éclaté les émeutes de 2024. Pointée du doigt, la province Sud, qui a vu son budget impacté par les heurts, se défend de toute discrimination.
Sans abandonner la lutte contre le cannabis, le président de la collectivité ultramarine, Moetai Brotherson, entend s’attaquer au trafic de l’« ice », une méthamphétamine consommée par de nombreux Polynésiens. Le gouvernement local affectera 2 millions d’euros chaque année à la prévention et au sevrage.