INFOGRAPHIE LE MONDE C’est l’histoire d’une domination sans partage,dont la fin est sans cesse prédite et sans cesse repoussée. A la sortie de la seconde guerre mondiale,il y a quatre-vingts ans,l’hégémonie du dollar a été établie sur fond de triomphe militaire et économique des Etats-Unis. Depuis,chaque décennie a eu droit à l’annonce de sa mort.
Fin 1960,avec la victoire de John F. Kennedy à l’élection américaine,les marchés financiers craignaient déjà que le nouveau président ne creuse trop le déficit. Il a fallu l’intervention des banques centrales occidentales pour sortir de la crise.
Une décennie plus tard,en 1971,quand les accords de Bretton Woods volent en éclats,mettant fin à la convertibilité en or du dollar,les spécialistes prédisaient le lent déclin du billet vert. Là encore,à tort. Dans les années 1980,le yen japonais paraissait être un concurrent inarrêtable à la monnaie américaine. Puis,en 1999,l’émergence de l’euro a semblé créer une alternative crédible : vingt-cinq ans plus tard,si la monnaie unique est la deuxième plus utilisée au monde,elle demeure trois fois moins importante que le dollar. Mais voilà que les violentes secousses financières provoquées par Donald Trump reposent la question : le roi Dollar va-t-il chuter de son trône ?
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« The Walking Dead », « Lucky Luke », « Les 4 Fantastiques »… Depuis 2020, le gouvernement espagnol déroule le tapis rouge aux équipes de films étrangères, à coups de crédits d’impôt, d’aides au secteur et de facilités administratives. Résultat : les tournages se multiplient, au profit de l’économie locale.
Le peso s’est fortement apprécié face au dollar en 2024, provoquant notamment une forte baisse du tourisme. Le gouvernement assure qu’il ne procédera pas à une dévaluation.
Des associations font remonter des refus d’inscription ou de bourses et des problèmes de transport dans les quartiers où ont éclaté les émeutes de 2024. Pointée du doigt, la province Sud, qui a vu son budget impacté par les heurts, se défend de toute discrimination.
Sans abandonner la lutte contre le cannabis, le président de la collectivité ultramarine, Moetai Brotherson, entend s’attaquer au trafic de l’« ice », une méthamphétamine consommée par de nombreux Polynésiens. Le gouvernement local affectera 2 millions d’euros chaque année à la prévention et au sevrage.