Le député « insoumis » du Val-de-Marne Louis Boyard,à l’Assemblée nationale,à Paris,le 7 mai 2025. THOMAS SAMSON/AFP Les débats sur la proposition de loi visant à lutter contre l’antisémitisme,le racisme,les discriminations,les violences et la haine dans l’enseignement supérieur se sont tenus dans un climat houleux,mardi 6 et mercredi 7 mai. Le texte a finalement été adopté dans la soirée de mercredi,par 131 voix pour et 28 contre – celles des groupes communiste et « insoumis ».
Suspensions de séances,rappels au règlement,les provocations se sont multipliées,jusqu’aux insultes parfois,chaque camp accusant l’autre de chercher,« pour des raisons électoralistes »,à « invisibiliser l’antisémitisme » ou au contraire à le « nourrir ».
La proposition de loi avait pourtant été adoptée à l’unanimité au Sénat,le 20 janvier,initiée par Bernard Fialaire (Rassemblement démocratique et social européen,Rhône) et Pierre-Antoine Levi (Union centriste,Tarn-et-Garonne). Dans le rapport d’information,qui a précédé le dépôt de leur texte,les deux sénateurs avaient souligné un « antisémitisme d’atmosphère »,une expression largement reprise par les rapporteurs du texte à l’Assemblée nationale,Pierre Henriet (Horizons,Vendée) et Constance Le Grip (Renaissance,Hauts-de-Seine). En commission,le 30 avril,les députés avaient néanmoins étendu le champ de la proposition de loi « à toutes les formes de racismes et de discriminations ».
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