Des médecins et des internes des hôpitaux lors d’une manifestation contre la proposition de loi sur les déserts médicaux,à Paris,le 29 avril 2025. ABDUL SABOOR / REUTERS Le vote fera,sans aucun doute,l’effet d’un coup de tonnerre dans la profession médicale et au-delà. La proposition de loi portée par le député (Parti socialiste,PS) de la Mayenne Guillaume Garot et cosignée par quelque 250 députés de tous horizons (hors Rassemblement national,RN),qui prévoit une régulation de l’installation des médecins,a été adoptée,mercredi 7 mai,sur les bancs d’un Hémicycle très clairsemé. Malgré l’avis défavorable du gouvernement,il a recueilli,un peu après 23 heures,99 voix en sa faveur,9 contre.
Certes,son parcours parlementaire va se poursuivre,avec un examen au Sénat envisagé à partir de l’automne,mais il s’agit d’une première victoire pour les partisans d’une contrainte à l’installation des médecins libéraux,à l’heure où les déserts médicaux s’aggravent. « Nous avons passé une étape importante »,a salué M. Garot,qui doit permettre de « stopper l’aggravation des inégalités » ; « lorsque les déserts avancent,c’est la République qui recule,nous avons remis un peu de République dans notre organisation collective »,a-t-il aussi affirmé.
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