Des ouvriers se préparent à quitter l’usine d’assemblage Chrysler Windsor de Stellantis à Windsor,en Ontario,au Canada,le 4 février 2025. CARLOS OSORIO/REUTERS Si le Canada a pu échapper aux droits de douane les plus lourds,la situation du pays reste préoccupante,au vu de sa dépendance à son voisin : les Etats-Unis imposent toujours des surtaxes de 25 % sur une variété de produits canadiens,notamment l’acier,l’aluminium,et,depuis le 3 avril,sur une partie des véhicules automobiles. Les exportations d’énergie et de potasse non conformes à l’Accord Canada - Etats-Unis - Mexique,elles,sont frappées d’une taxe de 10 %. Les importateurs américains,qui souhaitent intégrer des intrants canadiens dans leur chaîne de production,doivent donc payer des frais supplémentaires à chaque fois que leur colis passe la frontière,mettant un coup de frein à la demande aux Etats-Unis et,par la même occasion,à l’emploi au Canada. En mars,les exportations de marchandises canadiennes vers les Etats-Unis ont d’ailleurs baissé de 6,6 %,pour atteindre 52 milliards de dollars canadiens (33,2 milliards d’euros).
La valse-hésitation des droits de douane,imposés,suspendus,puis partiellement enclenchés à nouveau par le président Donald Trump,a déjà des effets non négligeables sur l’économie canadienne. En mars,le pays a connu sa plus forte baisse d’emplois depuis janvier 2022,avec une perte nette de 33 000 postes. Le taux de chômage a grimpé de 0,1 %,atteignant 6,7 %. « L’incertitude permanente a de puissants effets : les entreprises restent sur la touche,attendent de voir avant d’investir ; elles sont dans le flou »,analyse Douglas Porter,économiste en chef à la Banque de Montréal.
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