Günther Oettinger,commissaire européen chargé de l’économie et de la société numériques,à l’Assemblée générale des Nations unies,à New York,le 15 décembre 2015. BEBETO MATTHEWS / AP Pourfendu pour concurrence déloyale,non-respect de la réglementation et violation du droit du travail,le site de prêt-à-porter chinois Shein a opéré un casting de choix pour défendre ses intérêts et sa réputation. L’enseigne s’est,coup sur coup,attaché les bons et loyaux services d’un ancien commissaire européen,Günther Oettinger,d’un ex-ministre de l’intérieur français,Christophe Castaner,d’une militante des droits de l’homme,l’avocate et ancienne secrétaire d’Etat Nicole Guedj,et de l’ex-président du pôle international et Europe du Medef,Bernard Spitz. Chacun sa tâche. Chacun son réseau. Tous doivent ouvrir les portes du pouvoir et diffuser la bonne parole,faire du lobbying.
Très vite,Christophe Castaner vante cette « marque la plus populaire au monde » et dénonce la proposition de loi qui instaure un malus sur les enseignes de fast-fashion. « C’est assez dégueulasse » de vouloir « faire payer plus en taxant les produits pour les plus populaires »,a-t-il déclaré,le 27 janvier,devant les caméras de BFM,reprenant ainsi l’argumentaire élaboré par les conseillers en communication de Shein.
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« The Walking Dead », « Lucky Luke », « Les 4 Fantastiques »… Depuis 2020, le gouvernement espagnol déroule le tapis rouge aux équipes de films étrangères, à coups de crédits d’impôt, d’aides au secteur et de facilités administratives. Résultat : les tournages se multiplient, au profit de l’économie locale.
Le peso s’est fortement apprécié face au dollar en 2024, provoquant notamment une forte baisse du tourisme. Le gouvernement assure qu’il ne procédera pas à une dévaluation.
Des associations font remonter des refus d’inscription ou de bourses et des problèmes de transport dans les quartiers où ont éclaté les émeutes de 2024. Pointée du doigt, la province Sud, qui a vu son budget impacté par les heurts, se défend de toute discrimination.
Sans abandonner la lutte contre le cannabis, le président de la collectivité ultramarine, Moetai Brotherson, entend s’attaquer au trafic de l’« ice », une méthamphétamine consommée par de nombreux Polynésiens. Le gouvernement local affectera 2 millions d’euros chaque année à la prévention et au sevrage.