Le ministre de la justice,Gérald Darmanin,au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère),le 23 avril 2025. MOURAD ALLILI / SIPA A force de parler des établissements pénitentiaires et du narcotrafic,Gérald Darmanin avait presque oublié que,en plus d’être le ministre des prisons,il était aussi le ministre de la justice. Mais le garde des sceaux attendait juste d’avoir dans sa manche quelques mesures suffisamment fortes,ou « disruptives » selon le mot qu’on revendique au sein de son cabinet,pour faire « turbuler » le système politico-médiatique autour de lui et de ses annonces. C’est désormais chose faite.
Il a attendu de lire les trois rapports (sur la déjudiciarisation,l’audiencement et l’exécution des peines),commandés par son prédécesseur,Didier Migaud,et qui patientaient depuis plusieurs semaines sur son bureau,puis de recevoir toute cette semaine les organisations syndicales,notamment de magistrats,pour finaliser ce qui ressemble à une feuille de route qui pourra le mener jusqu’à la fin du quinquennat,en 2027.
Lundi 12 mai,donc,tous les magistrats de France devraient recevoir dans leur boîte aux lettres une missive de quatre pages signée de la main du garde des sceaux,dans laquelle il compte bien répondre aux grands maux de l’institution judiciaire,dénoncés depuis longtemps : « Des délais trop longs,des peines mal exécutées et une complexité généralisée. »
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