Jean et Viviane Badache,au palais de justice de Marseille,le 1ᵉʳ avril 2025. CHRISTOPHE SIMON/AFP Aux clients qui poussaient la porte de la société Apollonia au début des années 2000,Jean Badache était « présenté comme un dieu qui n’avait que quelques minutes à leur consacrer ». Dans la bouche des commerciaux de cette société qui a donné son nom à l’une des plus importantes escroqueries aux investissements immobiliers,il était « le spécialiste ».
Un jour et demi durant,lundi 5 et mardi matin 6 mai,le grand oral de Jean Badache devant le tribunal correctionnel de Marseille a donné la mesure du « vendeur » qu’il a été – « Vendre,je ne sais faire que ça » – et dont la devise,selon un de ses commerciaux,était : « Tous les matins,un pigeon se lève et il faut aller le chercher. »
« Je suis trop bavard,je suis un commercial »,s’excuse le septuagénaire alerte,qui est,aux yeux de l’accusation,le concepteur,le deus ex machina de cette gigantesque fraude – un préjudice avoisinant 1 milliard d’euros,plus de 700 parties civiles,dont plusieurs dizaines sont venues écouter les explications du « dieu » tombé de son piédestal. Elles sont toujours les mêmes. Jean Badache reste arc-bouté sur une ligne de défense qu’il maintient depuis dix-sept ans : tout nier. Et faire porter aux autres la responsabilité du naufrage de sa belle idée,une « opération qui était viable »,soutient-il mordicus.
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