Le tableau « Nature morte avec pêches et raisins » (1881),d’Auguste Renoir que possède le Metropolitan Museum of Arts,à New York. La notice en ligne indique qu’une réplique,ou un faux,a été vendue à Drouot,à Paris,le 10 décembre 1943. FONDS D’ACHAT DE M. ET MME HENRY ITTLESON JR.,1956/MET Comme les bagages qui tournent en boucle sur les tapis roulants des aéroports,la Corbeille de pêches et raisins (1881),attribuée à Renoir,est passée plusieurs fois devant les tribunaux et sous l’œil des experts. Jeudi 15 mai,la toile se retrouvera au cœur d’une procédure d’appel à Paris dans le volet pénal d’une succession paralysée depuis trente ans.
Depuis la mort,en 1995,de leur père,François Bokor,ses deux héritiers,Elisabeth Bokor,née d’un premier mariage,et Jean-François Mourtoux,enfant naturel issu d’un deuxième lit,se déchirent autour de cette nature morte. Celle-ci n’a jamais appartenu à leur famille. Mais avant sa mort,François Bokor a prêté près de 2 millions de francs à une vieille dame qui en était propriétaire,en échange d’un gage sur le tableau,sans jamais revoir la couleur de son argent.
A sa mort,les reconnaissances de dettes,qui représentent plus de la moitié de la valeur de la succession,se volatilisent mystérieusement. Echafaudant toutes sortes d’hypothèses,défiant parfois toute rationalité,Jean-François Mourtoux,candidat malheureux aux législatives de 2024 sur la liste Les Républicains-Rassemblement national d’Eric Ciotti,accuse aujourd’hui sa sœur de vingt-sept ans son aînée de les avoir subtilisées pour le spolier. La procédure en civil qu’il a intentée à son encontre n’a toujours pas été tranchée. Le volet pénal engagé en 2019 pour « recel d’abus de confiance » a fait l’objet,en janvier 2024,d’un non-lieu que son avocat,Francis Vuillemin,va contester en appel.
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