L’ancien député Hugues Renson,au siège du parti La République en marche (devenu Renaissance),à Paris,le 10 juillet 2019. RAPHAËL LAFARGUE/ABACA Hugues Renson est un homme en colère,« abasourdi,révolté ». Ce 5 septembre 2024,dans le bureau du juge d’instruction Vincent Lemonier,l’ex-député de Paris et ancien vice-président macroniste de l’Assemblée nationale (2017-2022) ressent « comme une putain d’injustice » de voir son nom « jeté en pâture » et d’être auditionné dans le cadre d’un interrogatoire de première comparution dans le dossier dit des « barbouzeries » autour du Paris Saint-Germain (PSG).
Avant d’être mis en examen pour « trafic d’influence par une personne investie d’un mandat électif public »,M. Renson s’agace lorsque le magistrat lui rappelle qu’il a obtenu du club de football parisien,propriété du fonds Qatar Sports Investments,26 places au « carré » VIP du Parc des Princes,de 2017 à 2021,et un total de 58 places de 2017 à 2022 pour lui et ses proches. Selon les éléments judiciaires dont Le Monde a pris connaissance,il relativise le nombre de ces invitations « protocolaires »,rappelant que « bon nombre d’élus de Paris,d’élus locaux,parlementaires,des élus des collectivités,partenaires de tout bord » bénéficient de ce type d’avantages.
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Le fonds américain doit revoir drastiquement la rentabilité de son investissement dans FiberCop, société gestionnaire du réseau numérique italien, chargée de déployer la fibre dans la Péninsule.
Les investissements colossaux des monarchies pétrolières dans les activités culturelles, touristiques et sportives ne relèvent pas simplement d’une stratégie de diversification économique, décrypte le politiste Alexandre Kazerouni, dans un entretien au « Monde ».
La publication des résultats des épreuves de vérification des connaissances a ravivé la colère des syndicats et associations de praticiens diplômés hors de l’Union européenne, qui font tourner les hôpitaux français. Malgré des notes parfois bien au-dessus de la moyenne, certains des 4 000 postes ouverts n’ont pas été pourvus.
Les sociétés exploitant un parc de plus de 100 voitures sont en théorie soumises à des quotas croissants d’achat de voitures électriques (20 % en 2025). Mais les trois quarts ne respectent pas cette obligation, selon une étude de l’ONG Transport & Environnement.