COLCANOPA Le 28 mars 2019,vers 10 h 30,dans les locaux de la brigade de protection des mineurs à Paris,la capitaine Claire Vidal se décide,après quelques questions d’ordre général,à entrer dans le vif du sujet : « Vous souvenez-vous de la première fois que vous avez rencontré le père Proust ? » En face d’elle,un costaud de 1,84 mètre,chauve. Bruno Van Overtveld vient de fêter ses 54 ans et parle d’une voix où résonne à chaque mot une colère brute. Ancien élève de Saint-Michel-de-Picpus,un établissement catholique renommé du 12e arrondissement parisien,ce fondateur et dirigeant d’un cabinet de chasseurs de têtes vient porter plainte contre le prêtre Jean Proust. Il explique avoir subi des agressions sexuelles quand il était en CM2. A l’époque,il avait entre 9 et 10 ans.
« C’était en 1974,je me souviens de son bureau,un grand bureau avec des boiseries,commence-t-il. Je revois encore sa sale gueule arriver devant moi,mielleux,la tête penchée,dodelinant. J’ai encore cette odeur,cette odeur de vieux qui ne se lave pas,de sudation grasse… Il avait des lèvres fines,des lunettes rectangulaires et des yeux qui vous observaient… Il parlait tout doucement,d’une manière presque hypnotique,comme pour vous endormir… »
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