Bernard Fontana,avant d’être auditionné par des députés pour le poste de PDG d’EDF,à Paris,le 30 avril 2025. THIBAUD MORITZ / AFP Bernard Fontana n’a pas encore officiellement pris ses fonctions qu’un monceau de dossiers attend déjà le futur président-directeur général du groupe public EDF (quelque 191 000 salariés). Ou plutôt « édf »,comme le dit l’intéressé,façon de rappeler la signification de ces trois lettres,bien connues dans tout le pays,depuis bientôt huit décennies : Electricité de France.
C’est à l’issue de l’assemblée générale de l’électricien,fixée au lundi 5 mai par l’Etat actionnaire,que le dirigeant de 64 ans pourra effectuer ses débuts formels,par décret du président de la République,Emmanuel Macron. L’Elysée l’avait proposé à ce poste dès le 21 mars,dans un communiqué lapidaire,sans même prendre le temps de mentionner Luc Rémont,non reconduit au bout d’à peine plus de deux ans de mandat.
Au regard des défis qui se dressent devant lui,Bernard Fontana assure avancer sans « vertige »,comme il l’a déclaré,mercredi 30 avril,d’abord auditionné par la commission des affaires économiques du Sénat,puis par celle de l’Assemblée nationale. Un grand oral (55 voix pour,40 contre) obligatoire,conformément à l’article 13 de la Constitution.
Il vous reste 83.53% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
Le fonds américain doit revoir drastiquement la rentabilité de son investissement dans FiberCop, société gestionnaire du réseau numérique italien, chargée de déployer la fibre dans la Péninsule.
Les investissements colossaux des monarchies pétrolières dans les activités culturelles, touristiques et sportives ne relèvent pas simplement d’une stratégie de diversification économique, décrypte le politiste Alexandre Kazerouni, dans un entretien au « Monde ».
La publication des résultats des épreuves de vérification des connaissances a ravivé la colère des syndicats et associations de praticiens diplômés hors de l’Union européenne, qui font tourner les hôpitaux français. Malgré des notes parfois bien au-dessus de la moyenne, certains des 4 000 postes ouverts n’ont pas été pourvus.
Les sociétés exploitant un parc de plus de 100 voitures sont en théorie soumises à des quotas croissants d’achat de voitures électriques (20 % en 2025). Mais les trois quarts ne respectent pas cette obligation, selon une étude de l’ONG Transport & Environnement.