Au procès de Jérôme Tonneau (et de trois hommes de main) pour le meurtre de son ex-compagne,Nathalie Debaillie,à la cour d’assises du Nord,à Douai,le 24 juin 2024. SEVERINE COURBE / PHOTOPQR / VOIX DU NORD / MAXPPP Nathalie Debaillie est morte le 27 mai 2019 au matin,égorgée par son ancien compagnon,quelques minutes après avoir été kidnappée par trois hommes de main dans le parking de la banque où elle travaillait,à Lille. Jérôme Tonneau,53 ans,n’avait pas supporté que cette femme de 47 ans,avec qui il était en couple depuis deux ans,mette fin à leur relation quelques mois plus tôt. Pour cet assassinat,il a été condamné à trente ans de réclusion criminelle par la cour d’assises du Nord en juillet 2024.
Au cours des trois mois précédant son assassinat,Nathalie Debaillie s’était rendue quatre fois au commissariat pour dénoncer le harcèlement et les menaces de mort qu’elle subissait de la part de son ex-compagnon,dans ce qui ressemble aujourd’hui à la chronique d’un meurtre annoncé.
Le 11 février 2019,première main courante. Nathalie Debaillie expliquait aux policiers que Jérôme Tonneau n’acceptait pas la séparation,persistait à la contacter et avait annoncé son intention de s’introduire chez elle. Le 5 mars 2019,deuxième main courante. Jérôme Tonneau s’était rendu dans le parking de son bureau pour guetter son arrivée et l’avait suivie jusqu’à l’ascenseur,elle était parvenue à le repousser. Le 9 mars 2019,plainte pour menaces de mort. La veille,deux amis de Jérôme Tonneau avaient averti Nathalie Debaillie qu’il avait pour projet de l’enfermer dans un coffre de voiture et de la tuer. « Il va te faire la peau,je suis on ne peut plus sérieux »,avait dit l’un d’eux.
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