Arnaud Lagardère et Ramzi Khiroun,lors d’une assemblée générale du groupe Lagardère,à Paris,le 5 mai 2015. CHRISTOPHE MORIN/IP3 PRESS/MAXPPP « Je ne prends pas une seule décision sans l’accord de M. Lagardère. » Le 6 novembre 2024,dans le bureau des juges d’instruction Virginie Tilmont et Marie-Catherine Idiart,Ramzi Khiroun soupèse chacun de ses mots pour « rappeler »,selon ses termes,aux magistrates son lien de subordination passé avec l’homme d’affaires Arnaud Lagardère. Une quinzaine d’années durant,entre 2007 et 2022,Ramzi Khiroun a été son directeur des relations extérieures,son « homme lige »,comme l’a qualifié la journaliste Vanessa Ratignier dans une longue enquête de Marianne en 2022,« chargé d’avoir une connaissance de tous les sujets de la société »,dixit l’intéressé face aux juges,et d’être en mesure de riposter médiatiquement.
Sa mise en examen,ce jour-là,des chefs de « complicité d’achat de vote et d’atteinte à la liberté du vote » et de « complicité d’abus de pouvoirs » l’entraîne dans « l’affaire Lagardère ». Son ex-patron est mis en cause depuis avril 2024,notamment pour « achat de vote »,« abus de biens sociaux et abus de pouvoir » et « diffusion d’information donnant des indications fausses ou trompeuses pour agir sur le cours d’un instrument financier,manipulation de marché ».
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